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20/10/2011

Nicolas SARKOZY se prend les pieds dans le "Tapis"...

 

En solidarité avec Baylet, les patrons de presse régionale bravent l'Elysée

Jean-Michel Baylet, candidat à la "primaire citoyenne", le 28 septembre 2011 à Boulogne-Billancourt.

Jean-Michel Baylet, candidat à la "primaire citoyenne", le 28 septembre 2011 à Boulogne-Billancourt.REUTERS/POOL

 

Un vent de fronde inédit souffle sur la presse quotidienne régionale. Dans un bel élan unanime et inédit, les patrons de journaux membres du vénérable SPQR (Syndicat de la presse quotidienne régionale) ont boycotté une invitation du président de la République à déjeuner, lundi 10 octobre. L'information, révélée par la Lettre A, a été confirmée au Monde.

Motif de cette grogne : le fait que l'un d'entre eux, Jean-Michel Baylet, PDG du groupe La Dépêche, mais aussi président du Parti radical de gauche (PRG) et candidat à la primaire socialiste, n'était pas invité à la table présidentielle. La quinzaine de convives a donc décidé purement et simplement de ne pas venir, estimant que l'Elysée n'avait pas à faire le tri entre ceux des patrons de presse qui avait le droit de venir et les autres. "Ce courage collectif nous a surpris nous-mêmes", raconte l'un d'entre eux.

"GAFFE INCROYABLE"

Ce déjeuner avait été organisé pour réparer un premier rendez-vous manqué. Le président de la République n'a pas pu se rendre en effet, le 21 septembre, au cocktail annuel du SPQR pour cause de voyage à New York. Cet événement mondain, qui a lieu tous les ans à Paris au Cercle interallié, rassemble le tout-Paris médiatique et politique. On pouvait y croiser cette année François Fillon ou encore Claude Guéant, aux côtés de patrons de presse comme Marie-Odile Amaury du Parisien ou François-Régis Hutin de Ouest-France.

La presse quotidienne régionale est toujours très courtisée par les élus de tout bord, pour son influence - réelle ou supposée - sur l'opinion publique. Jacques Chirac ne manquait aucun de ces rendez-vous, du temps de sa présidence. Nicolas Sarkozy n'y est venu qu'une fois.

L'annulation du déjeuner de lundi marque un nouveau rendez-vous manqué du chef de l'Etat avec la presse régionale. "Juste avant une année électorale, c'est une gaffe incroyable", témoigne un bon connaisseur du milieu.

Xavier Ternisien

 
 

09/10/2011

Retrait de Jean Louis BORLOO... Une autre choix subsiste !

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Le retrait de Jean Louis BORLOO laisse de nombreux militants, Radicaux et Centristes "sur leur faim"; certains se sont estimés "trahis", la plupart sont tout simplement frustrés de ne pas pouvoir défendre d'autres valeurs que celles de l'UMP et du PS.

Ces militants partagent des engagements proches voire communs avec le PRG, sur des sujets sociétaux (droits des homosexuels par exemple) ou sur l'Europe Fédérale.

Or un Radical continue à porter les valeurs Humanistes qui ont su autrefois fédérer les différentes familles du Centre et du Centre Gauche.

En participant aux primaires Citoyennes et en votant en faveur de Jean Michel BAYLET, vous affirmerez clairement qu'une autre voie est possible et que la bipolarisation de la vie politique Française est un risque de sclérose.... La richesse de nombreux courants de pensée va s'étioler si, à chaque fois qu'un homme du Centre Droit, comme du Centre Gauche, se présente face aux deux principales formations politiques du Pays, les Centristes ne se mobilisent pas...

Soutenir et voter pour Jean Michel BAYLET ni signifie pas partager son engagement Radical de Gauche, mais partager une vision pragmatique de ce que doit être le combat politique.

Alors, votez et faites voter en faveur de Jean Michel BAYLET; et vous n'aurez aucuns regrets.

02/10/2011

GENERATION ECOLOGIE avec Jean Michel BAYLET !

 

Primaires Citoyennes

Un pôle radical-écologiste derrière Jean-Michel Baylet

Par Yves Pietrasanta, Président de Génération Ecologie

vendredi 23 septembre 2011

Tribune parue dans Le Monde du 23 septembre 2011.

Génération Ecologie a souhaité s’engager avec le Parti radical de gauche. La création de ce pôle radical et écologiste pourra surprendre mais elle n’étonnera pas ceux qui savent que le radicalisme et l’écologie ont une longue histoire commune et portent depuis longtemps une autre vision de la société et de l’économie.

Républicains, humanistes, pro-européens, laïques et progressistes, les radicaux comme les écologistes ont été les premiers à dénoncer la faillite des idéologies dominantes, et ils restent les seuls à placer au coeur de leur projet la nécessité d’inventer un autre modèle de développement. Régulation financière, économie sociale, démocratie locale, transition vers l’économie verte et développement des énergies renouvelables : autant de priorités qui ont été lancées dans le débat grâce à eux.

Chacun sent bien que la grande question politique sera de savoir comment concilier la nécessaire mutation écologique de nos économies avec une politique humaniste, respectueuse de la justice sociale et du bien-être des plus modestes. A cette question fondamentale, les grands partis n’apportent aucune réponse réelle et s’enferment dans des réflexes gestionnaires, illisibles pour nos concitoyens, qui se laissent tenter chaque jour par l’angoisse, le repli sécuritaire.

L’heure est donc au rassemblement face à l’enfermement bipartisan de notre pays et à la lourde menace du Front national. La priorité est de reprendre l’initiative économique et sociale. Il faut sortir des débats sur la rigueur budgétaire et dégager des pistes pour sortir de la crise structurelle qui menace. Autant d’objectifs qui exigent la mobilisation de tous les acteurs privés ou publics ainsi qu’une moralisation du monde de l’entreprise, de la finance, du secteur bancaire. Tous doivent se mobiliser et avec eux les citoyens et leurs représentants.

Et cela vaut pour tous les secteurs d’activité. Pas question d’imposer des mesures d’austérité qui pénalisent davantage les ménages. Le pays étouffe, la qualité de vie recule. Il faut retrouver le bien-vivre, créer du lien social, intégrer tous les membres de notre société comme des acteurs et non comme des spectateurs, ou pire, comme des victimes.

C’est un changement de modèle que nos responsables politiques doivent proposer aux Français, non pas uniquement un plan d’assainissement budgétaire. Cela suppose de refonder l’école républicaine, de promouvoir de nouveaux modes de consommation, un développement urbain respectueux des espaces naturels et de la mixité sociale, une agriculture durable, une autre politique de l’énergie, alors même que les géants du secteur et les lobbies accaparent l’essentiel de la recherche au profit de la seule énergie nucléaire.

Toutes ces priorités devront être portées au niveau européen. Nous voulons une Europe meilleure, c’est-à-dire de nouveaux traités, une politique fiscale commune, cohérente et volontariste là où nos dirigeants se sont trop largement contentés jusqu’ici de répondre à l’urgence. A monnaie unique, budget unique, gouvernance unique, dette unique, solution unique. Il est temps de construire une politique économique commune de la zone euro. Il ne peut y avoir vingt-sept conceptions différentes de l’action publique, mais un gouvernement économique européen qui parle d’une voix forte pour enrayer la spéculation contre les dettes souveraines.

Face aux discours stéréotypés des partis dominants une voix manque. C’est la raison d’être de notre engagement commun.