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07/04/2014

Message amical de Jean Michel BAYLET envers Jean Louis BORLOO.

Réaction de Jean-Michel Baylet, à l’annonce par Jean-Louis Borloo de son retrait de la vie politique

dimanche 6 avril 2014

« Je souhaite adresser à Jean-Louis Borloo tous mes vœux de rétablissement et l’assure de mon amitié dans ces moments difficiles.

Par-delà la bipolarisation de la vie politique qui a fait s’éloigner nos deux formations, nous retrouvons chez Jean-Louis Borloo, cet engagement européen et cet attachement viscéral aux valeurs de la république, qui sont partagés par tous les Radicaux.

Cette annonce prive la vie politique française d’une figure atypique, mais appréciée et estimée par nos compatriotes.

Loin des profils formatés, le parcours et l’action de Jean-Louis Borloo – tant pour sa ville de Valenciennes qu’à travers ses nombreuses fonctions ministérielles - ont toujours été guidés par son amour de la vie, son amour de l’action publique et son amour des gens.

En espérant que cette annonce ne soit pas définitive, j’attends de pouvoir débattre à nouveau avec cet homme que j’affectionne, lorsque l’amélioration de son état de santé le lui permettra. »

26/02/2014

Attitude de EELV, Jean Michel BAYLET mécontent !

Jean-Michel Baylet accuse les Verts d’obscurantisme

mercredi 26 février 2014

 

Le Figaro

Mercredi 6 Février

LE FIGARO.- Comment jugez-vous l’attitude des Verts ?

Jean-Michel BAYLET.- Je la trouve d’abord irresponsable. Quand je vois que le président du groupe des Verts au Sénat, Jean-Vincent Placé, et que la secrétaire nationale d’EELV, Emmanuelle Cosse, participaient samedi à une manifestation contre le gouvernement à Nantes, j’estime qu’ils ont franchi une étape inquiétante. J’avais déjà regretté que les Verts, qui appartiennent à la majorité présidentielle, aient appelé les lycéens à descendre dans la rue fin 2013. Le week-end dernier, ils ont sciemment participé à un rassemblement qui s’est terminé par des violences ahurissantes, qui avaient été planifiées, organisées par des groupes de casseurs, de voyous, dont tout le monde savaient qu’ils seraient présents, puisqu’ils étaient déjà en grande partie hébergés et cachés sur le site de Notre-Dame-des-Landes. Tout cela nuit à l’action de la majorité et à la réussite du redressement de la France. Nonobstant le fait que cet aéroport est indispensable à l’économie de toute la région.

Sur le fond, que reprochez-vous aux écologistes ?

Je les accuse d’obscurantisme. Sur un certain nombre de sujets dont dépendent l’avenir et l’indépendance de la France, il y a beaucoup à dire. Deux exemples : je ne suis pas personnellement un fanatique du nucléaire, mais nous avons là une industrie de pointe aujourd’hui indispensable à l’approvisionnement énergétique de notre pays. Si je partage la volonté du chef de l’État de rééquilibrer à terme notre marché, avec 50% d’énergie nucléaire et 50% d’énergies renouvelables, cela ne peut pas se faire par une diminution brutale du parc nucléaire et la fermeture de certaines centrales. Autre exemple : le gaz de schiste. Certes, la technologie de la fracturation hydraulique est inacceptable, car elle cause des dommages importants à l’environnement. Mais si on s’oppose à toute recherche et à toute expérimentation comme le font les Verts, la France risque de prendre un retard considérable en la matière.

Pourquoi vous exprimez-vous maintenant ?

Je pense qu’il est temps de mettre les Verts devant leurs obligations. Nous entrons dans le débat sur le pacte de responsabilité. Et quand je vois leurs positions et leurs déclarations très critiques à l’égard de ce projet déterminant pour la réussite du quinquennat, je m’interroge sur leur présence dans la majorité.

Les deux ministres Verts doivent-ils démissionner du gouvernement ?

C’est à eux de le savoir et d’en décider, mais on ne peut pas, dans une danse de Saint-Guy permanente, avoir un pied dans la majorité et un pied dans l’opposition. Le premier ministre les a rappelés à l’ordre, mais on ne peut pas engager la deuxième phase du quinquennat sans avoir une majorité rassemblée, cohérente, déterminée, loyale et fidèle à la ligne gouvernementale.

Comment jugez-vous l’action de Manuel Valls, lui aussi très critiqué ?

Le poste de ministre de l’Intérieur est l’un des plus critiqués de la République. Même Georges Clemenceau, dont je suis un admirateur, a rencontré des difficultés dans cette responsabilité. Il a été très contesté. Je trouve qu’il y a du Clemenceau chez Valls, car il s’acquitte de sa tâche de manière remarquable, même si la gauche lui reproche d’être trop dur, et la droite d’être trop modéré.

20/02/2014

Panthéon, l'avis de Jean Michel BAYLET.

Panthéon- L’heure est à la parité

mercredi 19 février 2014

L’année dernière Jean-Michel Baylet président du Prix Jean Zay et président du PRG soulignait " à l’heure de la parité, il me semble qu’il est nécessaire de marquer symboliquement l’opinion en faisant entrer une femme et un homme, en même temps, au Panthéon. Pour les radicaux, la femme, c’est Olympe de Gouges, cette pionnière du féminisme, cette femme de liberté. Directrice d’une troupe de théâtre, elle triomphe en écrivant et en montant une pièce intitulée « L’esclave des Noirs », qui faillit l’envoyer à la Bastille. Membre de la Société des Amis des Noirs, elle fréquente les Girondins, prend parti pour le divorce et la reconnaissance des enfants naturels et rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Sa phase célèbre « la femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la Tribune » est prémonitoire puisqu’elle est guillotinée le 3 novembre 1793. L’homme, c’est Jean Zay. Ce grand serviteur de l’Etat, ce jeune élu d’Orléans fut pendant 3 ans – de 1936 à 1939 – un exceptionnel ministre de l’Education Nationale et des Beaux Arts, créateur du Festival de Cannes et du Musée de l’Homme, initiateur de l’ENA et du CNRS. Emprisonné et jugé par l’Etat Français de manière inique, il fut livré à la milice qui l’assassina et tenta de le faire disparaître à tous les sens du terme. Il est temps de remettre à l’honneur ces deux grandes et belles figures de la République. C’est pourquoi le Parti Radical de Gauche, vous demande instamment de faire entrer ensemble Olympe de Gouges et Jean Zay au Panthéon."