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28/10/2013

Suicides chez les agriculteurs, Jean Michel BAYLET réagit !

Le 10 octobre dernier,  après avoir été repoussée à plusieurs reprises l’étude relative au suicide chez les agriculteurs a été rendue publique. Ses résultats confirment une surmortalité par suicide chez les exploitants agricoles et les conjoints collaborateurs. J’ai donc pris l’initiative de déposer une Question Ecrite au ministre de l’agriculture pour lui demander les outils qu’il compte mettre en oeuvre en matière de prévention du suicide auprès de ces populations.
Voici le texte de la question :
Question n° 08880 adressée à M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt
À publier le : 24/10/2013
Texte de la question : M. Jean-Michel Baylet appelle l’attention de M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt sur la publication de l’étude commandée par le Gouvernement sur le suicide des agriculteurs. Dans le cadre du programme national d’actions contre le suicide 2011-2014, la réalisation d’une étude sur la mortalité par suicide des exploitants agricoles et des conjoints collaborateurs a été confiée à l’institut national de veille sanitaire (InVS) en collaboration avec la caisse centrale de la mutualité sociale agricole (MSA). Ces institutions ont rendu public le fruit de leurs travaux le 10 octobre 2013. Il apparaît que le suicide est la troisième cause de décès chez les agriculteurs exploitants et leurs conjoints collaborateurs, avec près de 500 cas recensés entre 2007 et 2009. La surmortalité par suicide est particulièrement marquée chez les hommes entre 45 et 64 ans et notamment dans les filières d’élevage bovins-lait et bovins-viande. Depuis 2011, la MSA, en collaboration avec l’InVS a mis en place des outils de prévention du suicide, notamment à travers l’instauration d’un numéro vert et la création de cellules pluridisciplinaires afin de mieux accompagner les personnes en situation de fragilité. Parallèlement, des initiatives sont prises localement par des associations ou des organisations professionnelles. À la lumière de ces données, il souhaiterait connaître les outils complémentaires qui seront mis en place en matière de prévention du suicide et de suivi de la surveillance de la mortalité par suicide dans cette population.

23/10/2013

Un nouveau Sénateur PRG au sein du Groupe RDSE.


P EsnolSénateur des Yvelines depuis 2011, maire de Conflans-Sainte-Honorine (35 000 habitants)  depuis 2001, Philippe Esnol n’a pas seulement rejoint le groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE, à dominante radicale de gauche) au Sénat : il est également devenu membre du Parti radical de gauche (PRG).

Le parcours et les valeurs républicaines de Philippe Esnol étaient depuis longtemps celles du PRG, à l’avant-garde d’une gauche moderne et laïque, attachée au rôle de l’Etat et à la défense des libertés individuelles.

Spécialiste du logement, notamment comme rapporteur au Sénat du projet de loi sur le foncier public et le renforcement de la production de logements sociaux, Philippe Esnol a été un collaborateur de Michel Rocard et de Jean-Paul Huchon. Il a également été membre de l’équipe de campagne de Manuel Valls lors des primaires citoyennes de 2011.

Dans ses combats comme élu local, il a souvent fait chemin avec le PRG : lors de l’affaire de la crèche Baby Loup, où la sénatrice PRG Françoise Laborde avait rappelé la nécessité d’une conception rigoureuse de la laïcité, la crèche avait finalement été accueillie à Conflans-Sainte-Honorine, dont Philippe Esnol est maire. Il avait aussi été un des premiers à refuser le port public de la burqa.

En tant qu’élu local, il est engagé pour la transition énergétique en agissant pour développer la batellerie à travers le projet de canal Seine-Nord.

Troisième force de gauche par son nombre d’élus, le Parti radical de gauche anime des groupes parlementaires autonomes à l’Assemblée nationale et au Sénat : le groupe Républicain, radical, démocrate et progressiste (RRDP), présidé par Roger-Gérard Schwartzenberg, compte 16 députés, et le groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), présidé par Jacques Mézard, 19 sénateurs depuis qu’il a été rejoint par Philippe Esnol.

Avec l’adhésion du sénateur Philippe Esnol, qui fait suite à celle de Jean-Yves Gouttebel, président du conseil général du Puy-de-Dôme, le PRG se positionne comme l’un des pôles d’attraction de la gauche et de la majorité présidentielle, pour faire entendre les valeurs républicaines, laïques et progressistes.


10/10/2013

Jean Michel BAYLET écrit au Président de la République.

 

La lettre du Président du PRG à M le Président de la République :
De Jean-Michel Baylet
Mardi 8 octobre

Monsieur le Président de la République,...

A l’heure de la parité, il me semble qu’il est nécessaire de marquer symboliquement l’opinion en faisant entrer une femme et un homme, en même temps, au Panthéon.

Pour les radicaux, la femme, c’est Olympe de Gouges, cette pionnière du féminisme, cette femme de liberté. Directrice d’une troupe de théâtre, elle triomphe en écrivant et en montant une pièce intitulée « L’esclave des Noirs », qui faillit l’envoyer à la Bastille. Membre de la Société des Amis des Noirs, elle fréquente les Girondins, prend parti pour le divorce et la reconnaissance des enfants naturels et rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Sa phase célèbre « la femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la Tribune » est prémonitoire puisqu’elle est guillotinée le 3 novembre 1793.

L’homme, c’est Jean Zay. Ce grand serviteur de l’Etat, ce jeune élu d’Orléans fut pendant 3 ans – de 1936 à 1939 – un exceptionnel ministre de l’Education Nationale et des Beaux Arts, créateur du Festival de Cannes et du Musée de l’Homme, initiateur de l’ENA et du CNRS. Emprisonné et jugé par l’Etat Français de manière inique, il fut livré à la milice qui l’assassina et tenta de le faire disparaître à tous les sens du terme.

Il est temps de remettre à l’honneur ces deux grandes et belles figures de la République. C’est pourquoi le Parti Radical de Gauche, vous demande instamment de faire entrer ensemble Olympe de Gouges et Jean Zay au Panthéon.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président de la République, l’assurance de mon plus profond respect.

Jean-Michel Baylet