L’Express 6 mars 2013
Ardents défenseurs du cumul des mandats, les radicaux de gauche sont prêts à lacher du lest. Leur président, Jean-Michel Baylet, se dit d’accord pour la fin du cumul des indemnités.
Aujourdhui, un député maire ou un sénateur président de conseil général ne peut toucher la somme des rémunérations liées à ses deux fonctions – le plafond est d’une fois et demie l’indemnité parlementaire, le reste étant souvent reversé aux adjoints ou aux vice-présidents. Baylet va déposer une proposition de loi « pour que l’élu ne puisse percevoir qu’une seule indemnité, celle de son choix ». L’autre indemnité resterait dans les caisses de la collectivité locale.
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