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11/01/2013

Rencontre des forces de Gauche.

 

Les partis de gauche doivent redevenir une force de proposition et une force de coordination de la dite majorité.

Enfin, ce mercredi a eu lieu la première réunion du comité de coordination de la Gauche, PS, PRG, EELV, MRC, MUP, cette réunion était-elle vraiment utile ? 

Jean-Michel Baylet: Elle était nécessaire, nous avons un gouvernement qui travaille en harmonie et en osmose, il faut qu’au Parlement et entre les formations politiques qu’il en soit de même. Il est indispensable que nous puissions avoir un lieu de rencontre pour évoquer certains sujets et essayer de trouver les meilleurs solutions. Nous avons constaté qu’à partir du moment où il y a une majorité, le rôle des partis politiques n’est plus le même. Ils doivent redevenir une force de proposition et une force de coordination de la dite majorité. Nous avons donc décidé de poser sur la table, sans hésiter en toute franchise tous les sujets, ceux qui nous rassemblent et ceux qui nous divisent et de les traiter à travers cinq groupes de travail qui ont été installés. Nous avons décidé de nous réunir chaque mois pour constater l’avancement de ces travaux et pour traiter de tous les sujets qui seront d’actualité.

Quant au fonctionnement de notre majorité, redresser la France, c’est une ambition noble, nous sommes convaincus que nous pouvons y parvenir mais pour ce faire, il faut beaucoup d’effort et de bonne volonté politique, c’est la raison de la création de ce comité de coordination du parti de la majorité présidentielle.

Pourquoi  allez-vous déposer des proposition de lois en commun ? 

JMB: Nous avons constaté, s’il y avait des divergences qu’il fallait les réduire au maximum. Il y a heureusement aussi  des convergences  et nous  allons essayer, sur des sujets importants comme l’emploi, la croissance, l’Europe, l’école , de déposer un certain nombre de propositions de loi commune  pour  bien montrer que cette majorité est rassemblée  et soudée au-delà de l’écume  de quelques divergences  qui sont naturelles  à l’histoire de  la gauche qui est  une histoire de gauches diverses, des partis politiques  qui sont issus  de courants très différents.

Le Gouvernement défend la ligne sociale démocrate et le PRG ?

JMB: C’est la ligne que j’ai défendue pendant les primaires, la raison et le sérieux sur le plan économique, le progressisme sur le plan sociétal comme par exemple le mariage pour tous. Je me sens totalement en harmonie avec la politique menée par le président de la République ,ce qui ne m’empêche pas d’avoir mes différences sur un certain nombre de sujets.

Les négociations, certes tendues entre partenaires sociaux peuvent elles aboutir ?

JMB: Il y a toujours par nature même des tensions entre patronat et syndicat. Leurs vocations ne sont pas les mêmes dans l’organisation institutionnelle mais après les premières réunions, en général, les positions se rapprochent, c’est indispensable.

Nous vivons une crise sans précédent, dramatique qui a des conséquences inimaginables quant à l’emploi, or la reconquête d’un certain nombre d’emploi, la croissance retrouvée   c’est l’objectif numéro 1, il faut que cette conférence arrive à obtenir des résultats positif, je fais confiance en Michel Sapin.

Interview réalisée par la cellule communication du PRG, mercredi  9 Janvier 2013